L’inflation atteint des niveaux records, le prix des courses augmente de plus en plus. La lutte contre le gaspillage alimentaire et la protection du pouvoir d’achat est plus que jamais d’actualité. C’est pourquoi du 24/10 au 28/10 Phenix organise une grande chasse au trésor de l’anti-gaspi ! A la clé : 1 an de paniers anti-gaspi gratuits pour 6 utilisateurs de l’application.
Du 29 septembre au 16 octobre avaient lieu les journées de sensibilisation à l’antigaspillage. Ce sujet est au cœur des préoccupations, tant d’un point de vue écologique qu’économique. La flambée des prix atteint des sommets en France et les gestes anti-gaspi sont une alternative efficace pour le pouvoir d’achat.
Face à la hausse des prix record, nous avons décidé d’organiser un grand jeu pour vous aider à réduire le prix de vos courses. Du 24 au 28 octobre, aura lieu la première grande chasse au trésor anti-gaspi ! Avec la possibilité, pour 6 personnes, de remporter 1 an de paniers anti-gaspi Phenix.
En quoi consiste le jeu ?
Nous avons caché, en France métropolitaine et à la Réunion, 6 tickets d’or. A la manière de Charlie et la chocolaterie, la découverte d’un ticket d’or vous permet de remporter le gros lot !
On vous rassure tout de suite, nous n’avons pas visé que les grandes villes, car la lutte anti-gaspi se fait aux 4 coins de la France et jusque dans nos chers territoires d’outre-mer ! Croyez-nous, vous avez toutes et tous une chance de découvrir ce trésor et remporter 1 an de paniers anti-gaspi !
Vous n’avez pas gagné le lundi ? Pas de panique, il y a un ticket d’or à trouver par jour ! Vous pourrez retenter votre chance
On vous invite à nous suivre sur les réseaux, nous partagerons les résultats et parfois même des indices exclusifs :
En ce premier samedi matin de mai, Louise s’en allait au marché, baignée dans les rayons de soleil printaniers. Bien décidée à mettre à l’honneur les produits de saison, elle arpente les étalages de fruits et légumes à la recherche des stars du moment !
Louise, comme beaucoup de Phéniciens, est convaincue que manger de saison est la garantie de saveurs authentiques et décuplées. Alors oui, mais pas seulement… Manger de saison c’est aussi encourager l’agriculture responsable et réduire l’impact environnemental de son assiette.
Cependant, avant de pouvoir consommer responsable, encore faut-il savoir quoi acheter. Se régaler et être écoresponsable ? On vous aide ici à identifier les fruits et légumes de ce début de printemps!
Sauvez aussi les fruits et légumes de saison avec les paniers anti-gaspi Phenix !
Reine des desserts, la fraise se fraye un chemin dans nos assiettes dès le mois de mai ! Venue mettre de la couleur dans vos salades, elle se mangera en tiramisu, en tartelettes, ou tout simplement avec un peu de sucre !
Le printemps annonce aussi le début de la saison des tomates de Provence. Star des salades, elle saura trouver sa place dans vos entrées et vos plats : tomate-mozza, salades, gaspacho, tartes fines provençales, tomates farcies…
1, 2, 3, nous irons au bois, 4, 5, 6, cueillir des cerises ! Vous l’aurez deviné, c’est au tour des plébiscitées cerises de faire leur apparition dans nos paniers. La saison des clafoutis est officiellement ouverte.
Enfin, pour ceux qui aiment l’acidité, la rhubarbe déploie ses grandes feuilles dans nos potagers. Parfaite en confiture, en tarte ou en compote, la rhubarbe surprendra vos papilles.
Les légumes du mois de mai
Voilà quelques temps déjà que, cachés sous la terre des potagers, ils se préparaient à se dévoiler aux yeux du monde ! Le grand moment est enfin arrivé, et les oignons, les asperges, les petits pois, les navets sont à l’honneur.
Aussi, gorgées des premiers rayons de soleil, les feuilles de laitue, des épinards et des blettes, ont pris du poil de la bête. Elles sont fin prêtes à vous régaler ce mois-ci !
Le retour des champs en fleurs multicolores éclipse parfois des fleurs plus discrètes, qui sauront pourtant faire leur effet en cuisine. Artichauts,choux fleurs et radis se sont ainsi ouverts pour rendre votre mois de mai toujours plus savoureux. Et c’est le moment de cuisiner l’asperge sous toutes ses formes, en découvrant également le potentiel de sesépluchures autour d’une recette anti-gaspi : le velouté d’épluchures d’asperges
Enfin, mûrs à point, les concombres, brocolis et aubergines du Sud viennent compléter ce joli panier de mai. De quoi quitter les délicieuses courges hivernales sans regret, au moins jusqu’à l’année prochaine…
Et pour récupérer vos fruits et légumes de saison parmi les invendus des primeurs, c’est sur l’application Phenix !
Vous vous apprêtiez à jeter vos fruits et légumes un peu abîmés ? Ou vos épluchures ? Halte-là ! Ici, pas de gaspi : on vous donne quelques idées pour les cuisiner.
GASPACHO FRAISE TOMATE ANTI-GASPI
1) Lavez et pelez vos tomates un peu mûres. Si besoin, plongez-les au préalable dans une casserole d’eau bouillante pendant 2 min, afin d’enlever la peau plus facilement. Puis enlevez les pépins, et coupez les tomates en cubes.
2) Lavez et équeutez vos fraises abîmées, puis ajoutez-les aux tomates dans un mixeur.
3) Ajoutez le jus d’un demi citron, 1 cuillère à café de vinaigre balsamique, 1 cuillère à soupe d’huile d’olive, et un peu de sel et de poivre.
4) Mixez le tout afin de soutirer un jus assez épais.
5) Placez ensuite le gaspacho au frigo pour qu’il soit bien frais. Vous pouvez déguster !
SOUPE FROIDE DE COSSES DE PETITS POIS
1) Dans une poêle chaude, faites revenir un oignon avec de l’huile d’olive.
2) Lavez 200 g de cosses de petits pois et ajoutez-les dans la poêle avec du sel et du poivre.
3) Couvrez d’eau à ras bord et laissez mijoter 20 minutes à feu moyen.
4) Filtrez ensuite la préparation pour obtenir un jus fluide et mettez-la au frais. Bon appétit !
CARPACCIO DE TRONCS DE BROCOLIS
1) Lavez et découpez en fines lamelles les troncs de brocolis, puis déposez-les dans un ramequin.
2) Assaisonnez votre carpaccio avec un mélange d’huile d’olive, d’huile de sésame, de sauce soja, de jus de citron, de sel et de poivre.
3) Laissez mariner 1 à 2 heures, et dégustez !
Envie de vous lancer dans l’aventure Phenix et de devenir les pro de la consommation responsable ? Téléchargez l’application Phenix et venez récupérer vos paniers de fruits et de légumes de saison invendus auprès des primeurs de votre quartier.
Tous les ans, plus d’1,5 million de tonnes de nourriture sont jetées dans les restaurants… Et seulement 20% des Français ont déjà utilisé un doggy bag ou gourmet bag pour rapporter les restes de leur repas chez eux.*
Pourtant (bonne nouvelle), les doggy bags sont désormais obligatoires au restaurant et 80% des Français se disent prêts à en demander un au restaurateur pour luttercontre le gaspillage alimentaire. Une bonne chose quand on sait que le gaspillage est 5 fois plus important en restauration qu’à domicile.
Alors, on passe à l’action ? Tous à vos doggy bags !
A l’échelle mondiale, un tiers de la nourriture n’arrive jamais dans nos assiettes et finit gaspillée. Dans les restaurants français uniquement, cela représente 1,5 million de tonnes de nourriture gaspillée ! Pourtant, des solutions existent, comme les doggy bags, ces contenants pratiques qui servent à emporter ses restes chez soi pour les manger plus tard. A l’heure actuelle, seulement 20% des Français ont déjà demandé un doggy bag à leur restaurateur.* Ceux qui n’en ont jamais demandé déclarent qu’ils n’ont jamais franchit le pas car ils pensent que leur restaurant n’en a pas.* Et pourtant, c’est FAUX !
Combien coûte un doggy bag ?
Depuis le 1er juillet 2021, les restaurateurs doivent fournir gratuitement un doggy bag aux clients qui en font la demande à la fin de leur repas. Ça veut dire que quand vous mangez au restaurant et que vous ne finissez pas votre assiette, vous pouvez demander un doggy bag et repartir avec vos restes pour plus tard, sans aucun surcoût. Malin et gourmand, on adore !
Est-ce que les doggy bag sont obligatoires ?
L’amendement n°1969 rend obligatoire la mise à disposition d’un contenant réutilisable ou recyclable. Les seules exceptions concernent les buffets à volonté ainsi que les boissons avec un contenant consigné.
Alors on fonce au resto et on hésite pas à demander un doggy bag si on a eu les yeux plus gros que le ventre !
🍴 Du 15 au 17 octobre : mission zéro gaspi au resto !
Pour la Journée Nationale de Lutte contre le Gaspillage Alimentaire le 16 octobre, Phenix s’associe à TheFork (anciennement LaFourchette) pour sensibiliser les restaurateurs et leurs clients au gaspillage dans les restaurants.
Ensemble, Phenix et TheFork donnent des doggys bags à 1000 restaurants partout en France ! Les restaurateurs recevront également un kit de sensibilisation pour inciter leurs convives à demander un doggy bag s’ils ne finissent pas leur assiette.
*Toutes les données ici présentées sont de YouGov France, sauf mention contraire. L’enquête a été réalisée sur 1011 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 26 au 27 Août 2021.
Phenix, la startup française qui fait la guerre au gaspillage alimentaire, lance sa campagne militante et anti-gaspi avec M&C Saatchi Little Stories. Elle commencera le 5 août et s’achèvera le 16 octobre 2020, pour la journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Dans le contexte de la crise sanitaire, les Français ont changé leurs habitudes de consommation alimentaire. La volonté générale est à une consommation plus responsable, moins futile, plus solidaire. Aussi, suite au confinement, 69% des Français envisagent de consommer de façon différente et plus responsable, indique une étude d’Altavia et OpinionWay.
C’est dans ce cadre que Phenix et l’agence M&C Saatchi Little Stories ont décidé d’amplifier un mouvement en faveur de la démocratisation de l’anti-gaspi avec une campagne moderne, positive et mobilisatrice. Elle incite les Français à changer de comportement et ce, en sortant des codes moralisateurs et culpabilisants.
« Etre positif n’exclut pas une légère impertinence, à l’image de Phenix, une start-up qui préfère agir plutôt que faire de longs discours » (Thomas Barthuel, Directeur de l’application Phenix).
L’objectif de cette campagne de notoriété est de positionner Phenix, la startup aux 70 millions de repas sauvés, comme le champion français de l’anti-gaspi. Le réflexe Phenix s’inscrit ainsi dans un nouveau mode de vie, dans l’époque. Selon l’étude GWI, 80% des consommateurs français pensent que leurs modes de consommation vont changer suite à la crise du COVID-19. Le gaspillage alimentaire représente 3% des émissions de gaz à effet de serre de la France. C’est plus que l’aviation. Parce qu’il n’y aura pas de plan B, agir aujourd’hui pour le monde d’après passe par de nouvelles habitudes anti-gaspi. C’est pour faciliter l’engagement de chacun que Phenix a lancé son application mobile anti-gaspi.
Ces publicités print et digitales, pop et colorées, font de l’anti-gaspi une démarche positive et militante. À travers le choix d’un casting intergénérationnel et inclusif, l’idée est de fédérer autour d’un comportement responsable qui n’a pas d’âge ni de genre et correspond à tous les styles de vie.
« Nous avons voulu faire de l’anti-gaspi un comportement simplement moderne, intelligent, responsable et pourquoi pas… fun» (Nathalie Varagnat, Présidente de l’agence M&C Saatchi Little Stories).
À propos de Phenix : Lancée en 2014, Phenix est la startup leader de la lutte contre le gaspillage en France, avec plus de 120 000 repas sauvés chaque jour grâce à son réseau de professionnels, d’associations et de citoyens engagés.
Déterminés à bâtir un monde sans gaspillage, les 170 coachs anti-gaspi Phenix imaginent et mettent en œuvre des solutions innovantes pour que les invendus (alimentaires et non-alimentaires) ne deviennent jamais des déchets.
Dernière née chez Phenix, l’application mobile, qui permet aux citoyens d’agir concrètement contre le gaspillage en achetant à prix réduit les invendus des commerçants.
À propos de M&C SAATCHI Little Stories : Créée en 2007, M&C SAATCHI Little Stories est la boutique agency du Groupe M&C SAATCHI GAD avec une forte culture créative et entrepreneuriale. Transformation de marques patrimoniales, lancement de nouvelles marques, changement des comportements des cibles, création de conversations, engagement des cibles, nouvelles expériences… notre ambition est d’être, pour nos clients des catalyseurs de changement. Nous accompagnons, notamment : Bonduelle, Klépierre, Tereos, Elle&Vire, Focal, Foot Locker, Lierac, Well, Le Bourget, APEC, De Gaulle Fleurance, Société Générale et CCFD-Terre Solidaire
L’été, la saison des espadrilles, des vacances… et du gaspillage ?
L’été a beau être une de nos saisons préférées, c’est aussi une des saisons où il y a le plus de gaspillage !
Il ne vous a pas échappé que les températures grimpent, et malheureusement, cela entraîne forcément plus de gaspillage ! Pensez aux fruits et légumes : il suffit de quelques heures au chaud ou au soleil pour passer l’arme à gauche ! Offrez donc un peu de frais et d’ombre à vos végétaux, ils vous en seront reconnaissants, promis.
L’été, c’est aussi la saison où l’on change un peu ses habitudes alimentaires
Fini les soirées raclette et les potages réconfortants, c’est l’heure des barbecues, des apéros, des pic-nics, etc… A l’approche de l’été, nos commerçants vont donc commander plus de grillades, de gazpachos et de boissons fraîches : les must de l’été ! Mais pensez-y : il suffit d’un nuage pour que nos plans changent : pas question de faire un barbecue ou un pic-nic sous la pluie ! Il est donc difficile pour nos commerces d’anticiper nos envies et les aléas de la météo. Les marques et les commerces ont donc plus de risques d’avoir des invendus, surtout si la météo n’est pas au beau fixe !
Heureusement, les industriels montrent l’exemple et s’engagent !
Les jus de fruits, smoothies et gazpachos de la marque innocent n’échappent malheureusement pas à la règle. Mais pour éviter de gaspiller, Phenix et innocent unissent leurs forces. Régulièrement, Phenix aide innocent à donner ses surplus à des associations d’aide alimentaire partout en France… Deux ans de partenariat, et déjà 440 000 boissons données à 70 associations différentes !
Très engagée sur les enjeux environnementaux, la marque fait partie des quelques industriels labellisés B Corp. Alors vous vous doutez bien que le gaspillage, innocent n’aime pas ça, mais alors pas du tout.
Une semaine pour sensibiliser les Parisiens au gaspillage des fruits et légumes à bord du camion de l’anti-gaspi
Pour aller plus loin et prêcher la bonne parole anti-gaspi, innocent a décidé de nous accompagner sur les chemins de l’anti-gaspi. Pendant une semaine, le camion de l’anti-gaspi sillonnera les rues de Paris pour sensibiliser les passants au gaspillage alimentaire. Pendant cette période, chacun pourra réserver sur l’appli des paniers composés de surplus d’innocent et les récupérer au pied du camion de l’anti-gaspi.
Mais ce n’est pas tout ! Le camion de l’anti-gaspi proposera à chacun d’en apprendre plus sur le gaspillage des fruits et légumes, grâce à des animations organisées par les coachs anti-gaspi de Phenix. Car changer les habitudes, c’est essentiel pour réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025, comme le souhaite le gouvernement.
Mission anti-gaspi : à vous de jouer !
Pour être anti-gaspi jusqu’au bout, n’oubliez pas de bien conserver vos jus frais… au frigo. Ca paraît évident, mais en conservant bien vos produits, vous êtes sûrs de pouvoir en profiter plus longtemps. Les smoothies innocent par exemple affichent une Date de Durabilité Minimale, ce qui signifie que le smoothie est encore bon après la date écrite sur le capuchon, si vous le conservez bien au frais et fermé ! Cependant, on estime que peu de consommateurs connaissent vraiment la différence entre une Date de Durabilité Minimale et une Date Limite de Consommation et jettent des produits dont la Date de Durabilité Minimale est dépassée… Une erreur fatale pour ces smoothies vitaminés et ultra-gourmands !
Alors, attachez vos ceintures, et bienvenue à bord du camion de l’anti-gaspi avec innocent et Phenix !
Dans les 10 commandements de l’Alimentation Responsable, on vous parlait de choisir ses fruits et légumes de saisons. Adapter son alimentation aux saisons, c’est faire le choix d’une consommation responsable et plus saine pour la santé ! Pourquoi ? Parce que les aliments sont locaux, moins traités et plus accessibles pour notre portefeuille. Vous en avez assez des tomates gorgées d’eau en été et des melons qui n’ont pas de goût ? En plus de profiter d’aliments plus savoureux, vous répondez aussi beaucoup mieux à vos besoins nutritionnels ! Suivez le calendrier des fruits et légumes de saison.
Pour éviter les maladies hivernales et rester en forme tout l’hiver, il est essentiel de consommer des vitamines. De Janvier à Mars, on choisit des légumes riches en nutriments qui combleront tous nos besoins et nous feront profiter de délicieuses soupes maison et autres plats réconfortants.
La nature est bien faite puisqu’elle nous permet dès la nouvelle année de profiter d’une cure détox ! Si vous aussi vous avez fait beaucoup trop d’excès durant les fêtes, vous allez adorer reposer votre foie ce mois-ci.
Les fruits de saison :
Des agrumes comme le pamplemousse et le citron
La pomme
La poire
Le kiwi
Le kaki
Et parmi les fruits secs, des noix !
Les légumes de saison :
Pommes de terre et topinambour
De l’oignon et de l’échalote
Le potiron et le potimarron
Du navet et de la betterave
De l’ail pour vos plats
Des champignons
Tous les choux
Du radis noir
Des carottes
De l’endive
Le poireau
Du céleri
Fenouil
Des idées de recettes de saison en Hiver
L’hiver, c’est aussi l’occasion de redécouvrir des légumes oubliés comme le topinambour. Sous-estimé, il est pourtant riche en potassium et en inuline qui équilibre la flore intestinale ! Et pour changer des soupes de légumes, on pense aussi aux veloutés comme celui de carottes.
Dans une démarche anti-gaspi et zéro-déchet, pensez à cuisiner les épluchures. Les feuilles de chou-fleur seront délicieuses dans un wok de nouilles et la peau des oranges pourra facilement être confite en tranches pour un dessert.
Au printemps, on fait de la place pour les légumes primeurs !
Quels fruits et légumes de saison manger en hiver
Les jours sont plus doux et permettent aux fleurs d’envahir les extérieurs. Mais le soleil et le temps plus clément sont aussi profitables aux fruits et aux légumes qui envahissent nos assiettes…
Quels fruits et légumes de saison en Avril, Mai et Juin ?
Dès Avril, on retrouve tout doucement les salades qui nous donnent plein d’énergie et les tartes aux fruits rouges.
Les fruits de saison :
Les fraises
La Poire
La Pomme
Les légumes de saison :
Les oignons et les échalotes
La laitue et les épinards
Les pommes de terre
Les morilles
Les asperges
L’artichaut
Les blettes
La carotte
Les Choux
Le Radis
l’endive
L’ail
En mai, on peut déjà profiter des cerises et de nouveaux légumes comme les oignons nouveaux, la rhubarbe, le brocoli ou les petits pois !
En Juin, l’aubergine et la courgette nous permettent de réaliser la célèbre ratatouille. Le concombre se déguste en salade ou en boisson détox et on profite de l’abricot pour une note sucrée après le dîner.
Comment cuisiner les fruits et légumes de saison au Printemps ?
Si vous ne l’avez pas encore lue, filez découvrir notre recette de velouté aux asperges. Parfaite en entrée ou pour accompagner un plat, c’est la star de notre menu du Printemps !
Quand le soleil s’invite, on aime déguster des soupes froides et des salades. La soupe de cosses de petits pois et sa crème fouettée au chèvre frais est une jolie idée pour cuisiner en Juin et elle s’apprête très bien à la chaleur qui fait son apparition.
Un été rafraîchissant avec des produits estivaux
Quels fruits et légumes de saison manger en Ete ?
On oublie les recettes lourdes pour l’été et on se rafraîchit avec des fruits et légumes bien frais ! Une fois encore, la nature est bien faite et nous offre des légumes qui se mangent aussi bien crus que cuits.
C’est le moment d’ajouter du melon dans votre salade, de déguster de la pastèque pour se rafraîchir près d’une piscine et de préparer votre sauce tomate maison !
Les fruits de saison :
Les framboises et baies
Le melon et la pastèque
La pêche et l’abricot
Les cerises
La fraise
Les légumes de saison :
Les petits pois et les haricots
Les aubergines
La courgette
Le concombre
L’artichaut
Le brocoli
La tomate
La blette
Le radis
En Août on se délecte d’épinards même s’ils n’apportent pas autant de fer que Popeye le pensait ! Les myrtilles font leur apparition sur les buissons et le poivron nous permet de réaliser des plats plus exotiques.
Dès Septembre, la figue nous apporte une nouvelle note sucrée et le maïs se joint à nos salades de riz. Et pour profiter d’un goûter healty, on croque quelques noisettes !
Des idées de recettes de saison anti-gaspi en Eté
Pour s’hydrater correctement et profiter de tous les bienfaits des fruits, tentez les eaux aromatisées en été ! On utilise les queues de fraises pour ne pas gaspiller ou bien même les épluchures de concombre ! On vous recommande donc d’acheter vos produits bios, puisque vous allez les utiliser de la racine à la peau 😉
Saviez-vous que l’on peut même recycler les écorces de melon dans une confiture ? Ne les jetez plus à la poubelle et conservez-les précieusement après la dégustation ! Après les avoir découpées en lanières, vous pouvez en faire de la confiture.
L’automne, le retour des légumes anciens !
Quels fruits et légumes de saison manger en Automne ?
Nous vous parlions déjà du topinambour en hiver, mais l’automne annonce clairement le retour des légumes oubliés ! Si leur apparence et leur nom ne sonnent pas toujours sexy, ils sont pourtant très bons et vous permettent de tester de nouvelles recettes.
Quels fruits et légumes de saison en Octobre, Novembre et Décembre ?
En Octobre, la nature se pare de teintes orangées pour célébrer l’automne. C’est aussi le cas des légumes et des fruits qui arborent presque tous une jolie couleur orange, jaune ou rouge !
Les fruits de saison :
La châtaigne
La noisette
Le raisin
La poire
Le coing
La pomme
Les noix
Les légumes de saison :
Le topinambour
Le potimarron
La citrouille
La girolle
Le poireau
La carotte
Le panais
Le bolet
En Novembre on ajoute à la liste le fenouil, la pomme de terre, le potiron, le navet, la betterave et les fameux choux des soupes et woks chinois.
Pour Décembre, l’orange et la clémentine se préparent à rejoindre le goûter de Noël des enfants.
Des idées de recettes de saison anti-gaspi en Automne
La pomme de terre est l’un des légumes les plus utilisés ! Ingrédient principal des purées, des frites et des gratins, elle sert aussi à absorber le jus des poêlées ou donner de la consistance aux soupes. Plutôt que de jeter vos épluchures lorsque vous la cuisinez, profitez-en pour vous offrir un apéritif sain !
Les chips de pelures de pommes de terre sont idéales pour l’apéro et très simples à réaliser. Il suffit de bien laver la peau de votre pomme de terre, de la sécher et de l’éplucher. Huilez les pelures sur chaque face, disposez-les sur du papier cuisson, assaisonnez selon votre goût et faites cuir quinze minutes à 200°C.
Les fanes (de carottes par exemple) aussi sont utiles puisqu’elles vous permettront la confection d’une très bonne soupe ou d’un pesto original !
Lutter contre le gaspillage alimentaire, ça vous dit ?
Les dates de péremption sont responsables de 10% du gaspillage alimentaire en France. Pourtant, elles sont souvent mal comprises ! En effet, de nombreux produits peuvent être consommés sans risque après la date annoncée… Il suffit de connaître quelques astuces très simples sur leur durée de vie !
DDM signifie Date de Durabilité Minimale. Autrement dit, c’est jusqu’à cette date que l’on considère que le produit est toujours identique s’il n’a pas été ouvert. L’aspect visuel, le goût et l’odeur sont normalement inchangés. Après cette date, il peut perdre certaines de ses propriétés mais reste encore consommable.
Que veut dire DLC ?
DLC signifie Date Limite de Consommation. Par définition, un produit dont la DLC est dépassée ne doit pas être consommé. Vous reconnaîtrez ces produits grâce à la mention « À consommer jusqu’au… ».
Il est d’abord important de comprendre la différence entre la DLC et la DDM, anciennement appelée DLUO (date limite d’utilisation optimale). Les produits dont la date de durabilité minimale est dépassée peuvent en effet être consommés si leur emballage n’a pas été altéré, contrairement à la date limite de conservation qui est impérative !
Quelle date de péremption sur mon produit ?
S’il est écrit « À consommer jusqu’au » sur votre produit, alors c’est une Date Limite de Consommation. Autrement, vous pourrez lire « à consommer de préférence avant le » pour une Date de Durabilité Minimale. Certains produits ne comportent pas de DLC ou de DDM. C’est le cas des aliments de boulangerie par exemple, des fruits et légumes, des confiseries ou encore des boissons alcoolisées et du vinaigre.
Peut-on consommer un produit dont la DDM est dépassée ?
Votre produit indique une date de durabilité minimale ? Il peut encore être consommé sans risque pour la santé, il est seulement susceptible d’avoir perdu une de ses qualités, comme son arôme ou sa texture croustillante par exemple. Ce sont des produits avec une longue durée de vie.
C’est le cas par exemple du café, bu après un certain délai il perd légèrement en saveur. Si vous récupérez un panier de viennoiseries et de pâtisseries un peu sèches, elles auront seulement perdu leurs qualités gustatives, mais pourront encore être mangées au petit-déjeuner !
Combien de temps après le « À consommer de préférence avant le« peut-on le manger ?
Même si l’on a compris que l’on peut consommer le produit après la date, il n’est pas évidemment de savoir dans quelle limite cela est possible. Voici quelques éclaircissements :
Si la DDM indique le jour,le mois et l’année limite de consommation, le produit peut se consommer sans risque jusqu‘à3 mois après la date. Par exemple : si vous lisez « À consommer de préférence avant le 16/06/2020 », il est conseillé de manger votre produit avant le 16 septembre 2020, soit 3 mois après la date indiquée.
Si la DDM indique le mois et l’année limite de consommation, le produit peut être consomméjusqu’à 18 mois après la date. Par exemple : si vous lisez « À consommer de préférence avant le : 06/2020 », il vaut mieux manger votre produit avant décembre 2021, soit 18 mois après la date indiquée.
Si la DDM indique seulement l’année de consommation, alors le produit est encore bon plus de 18 mois après la date indiquée ! Par exemple : si vous lisez « À consommer de préférence avant le : 2020 », vous pouvez manger sereinement votre produit en 2022 !
Peut-on manger un aliment dont la date limite de consommation (DLC) est dépassée ?
Contrairement à la DLUO, la DLC indique une date limite impérative. Il est important de ne pas consommer un produit dont cette date est dépassée, puisqu’il peut alors représenter un risque pour la santé !
Ces dates de consommation concernent le plus souvent les aliments que l’on conserve dans un réfrigérateur comme la charcuterie, le fromage, la viande fraîche, le poisson ou les plats déjà cuisinés. Ce sont des produits dont la durée de vie est courte.
Attention : Un aliment dont la date limite de consommation est proche, atteinte ou encore dépassée ne doit jamais être congelé.
Quels aliments doit-on surveiller de près ?
Tous les aliments périmés ne présentent pas le même risque et certains doivent être particulièrement surveillés. En plus de respecter leur date limite de conservation, vous devez veiller à bien les conserver !
Œuf : S’il est conservé au frais, il peut être consommé jusqu’à 28 jours après la date mentionnée sur son emballage. Mais pour être sûr que l’œuf est toujours consommable, rien de vaut le test de flottaison ! Immergez les œufs dans un grand bol d’eau : s’ils flottent, c’est trop tard : direction la poubelle ! Vous les utilisez dans une préparation ? Votre plat doit être mangé avant 48h. Une astuce ? Plongez votre œuf dans un grand récipient rempli d’eau, s’il tombe au fond, c’est bon, s’il remonte légèrement c’est qu’il doit être cuit rapidement, et s’il flotte ne le consommez pas !
Viande hachée : Tout dépend de son conditionnement. Achetée chez votre boucher, elle doit être consommée immédiatement. Si elle était présentée sous vide dans votre grande surface, il est possible dans certains cas de la consommer 1 ou 2 jours après la date, mais il faut avant tout bien l’observer et la sentir. Au moindre doute, mieux vaut ne pas prendre de risque !
Fromages : La plupart des fromages peuvent être consommés sans risque, mais il y a quelques exceptions. C’est le cas par exemple du fromage frais au lait de chèvre pasteurisé où les bactéries lactiques prolifèrent plus facilement.
Notre premier conseil est de faire confiance à vos sens ! Regardez l’aspect du produit, sentez-le, goûtez et si vous avez le moindre doute : ne le consommez pas. C’est le meilleur moyen de savoir si un produit est périmé. Un produit qui quitte la chaîne du froid peut devenir impropre à la consommation, pourtant la date indiquée n’aura pas changée. Vous êtes le détecteur le plus fiable que vous connaissez. Ne prenez pas de risques inutiles et faites vous confiance.
Que peut-on manger après la date de péremption ?
Si certains produits peuvent être consommés même après leur date de péremption, tout dépend de la manière dont ils ont été conservés.
Emballage ouvert : Attention aux emballages déjà ouverts dont la date indiquée perd de son utilité. La mayonnaise par exemple indique « à consommer de préférence avant le« , mais cette mention est à prendre en compte seulement si le pot n’a pas été ouvert.
Les produits secs : Les gâteaux et autres peuvent être dégustés après la date indiquée, même si leur emballage a été ouvert.
Les conserves : Vous avez un doute sur la consommation d’une conserve ? L’aspect extérieur de la boîte métallique doit être pris en compte. Est-ce qu’elle est déformée ou présente des traces de rouille ? Si elle est bombée, il vaut mieux éviter de la consommer.
La plupart du temps, les boissons, les produits surgelés et les produits d’épicerie peuvent être consommés après leur date.
Quels sont les aliments que l’on peut manger après la date de péremption ?
Comme on vous l’expliquait, les industriels sont tenus d’afficher une date de durabilité minimale sur la plupart de leurs produits, mais certains aliments ne se périment jamais ! Chez certains d’entre eux la prolifération des bactéries est presque impossible. Les seules conséquences ? Une consistance différente, une légère perte de goût ou moins de vitamines.
On vous donne quelques exemples de produits qui ne périment pas :
Le sel : On ne pense pas toujours à cet ingrédient, pourtant il ne se périme jamais. Son seul inconvénient est de s’agglomérer avec l’humidité. Une astuce de grand-mère pour éviter ça ? Ajoutez quelques grains de riz cru dans votre salière !
Le sucre : Comme le sel, le sucre ne se périme pas, mais peut former des blocs. Il suffit de le passer au mixeur pour qu’il soit plus fluide. Le sucre de coco ou le rapadura peuvent par contre perdre la qualité de leurs vitamines et minéraux.
Le miel : véritable allié des recettes sucrées comme salées, cet ingrédient s’utilise à l’infini. Il sucrera votre thé encore longtemps puisqu’il a l’avantage d’être non périssable. Seul risque ? Il peut se cristalliser, mais un tour au bain-marie réglera le problème.
La fécule : La fécule de maïs ou de pomme de terre peut être utilisée indéfiniment si elle est conservée dans une boîte hermétique, pour éviter les mites.
Le vinaigre blanc : Nous connaissons bien cet ingrédient magique utilisé dans toute la maison pour un ménage naturel ! En cuisine, il est aussi utile dans l’eau de cuisson des œufs pochés ou ajouté dans une pâte à tarte pour qu’elle ne grise pas.
Le riz blanc : Ce type de riz peut être consommé même des années après. Nous vous conseillons seulement de le protéger des mites dans une boîte hermétique et de le rincer avant de le cuisiner.
Les pâtes : Ces produits secs peuvent être mangés bien après la DDM annoncée ! Ils ne risquent pas de se périmer, mais craignent seulement les mites. Comme le riz, l’idéal est de les ranger dans un bocal hermétique.
Les légumes secs : Les pois chiches et les haricots rouges sont des aliments durables qui se conservent indéfiniment. Veillez seulement à ce qu’ils ne soient pas précuits (c’est souvent le cas des fèves par exemple) et conservez-les à l’abri de l’humidité. Avant consommation, ils doivent tremper au moins une nuit dans l’eau.
“Le moment est venu de construire le Mouvement des entreprises à Impact social et écologique, l’alternative sociale et écologique au MEDEF.”
Les urnes ont parlé : Jean Moreau et Eva Sadoun sont les deux nouveaux Co-Président·e·s duMouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES). Les deux entrepreneurs sociaux veulent faire changer d’échelle cette organisation issue d’une génération d’entrepreneurs activistes, de pionniers innovants et parfois visionnaires qui ont fait le choix d’un modèle d’entreprise plus durable et responsable.
Chez Phenix, nous croyons nous aussi qu’une autre forme d’entrepreneuriat est possible.
Nous avons opté pour un modèle d’entreprise qui intègre au coeur de son organisation l’impact social et écologique, mais aussi le partage du pouvoir et des richesses avec les parties prenantes. Ce modèle nous a permis de sauver 70 millions de repas de la poubelle depuis 2014, tout en versant un salaire à plus de 150 employés. Il allie efficience et résilience.
C’est ce modèle que nous souhaitons diffuser avec le rêve, pas si fou, qu’un jour il devienne la norme !
Eva, qui a fondéLita.co, une plateforme de finance responsable, rejoint ainsi Jean — qu’on ne vous présente plus — pour la première Co-Présidence paritaire de l’histoire du MOUVES. Ils seront accompagnés d’un board d’exception, constitué d’une coalition d’entrepreneurs, d’influenceurs et de financeurs engagés.
Des alliés de poids vont porter ce message à l’ensemble de l’économie : des entreprises en transition comme Le Bon Coin ou le Slip Français, des influenceurs comme Magali Payen la fondatrice d’On est prêt, des journalistes comme Cyrielle Harielle, des financeurs et des accélérateurs d’engagement…
Ensemble, ils aspirent à rassembler toutes les entreprises à impact dans un même mouvement. Un premier rapprochement s’est opéré avec le réseau Tech For Good France pour lancer une dynamique de consolidation des forces, décloisonner les secteurs de l’économie numérique et de l’entrepreneuriat social, et faire ensemble le pari de la transition.
A quoi servent les dates de péremption ? Comment sont-elles fixées, et sur quels critères ? Qui décide des dates de conservation ? Quelle est la différence entre les DLC, (“Date Limite de Consommation”) et les DDM (“Date de Durabilité Minimale“) ? Pourquoi certains produits qui ne périment jamais ont-ils une date ? Peut-on manger sans risque un produit dont la date est dépassée ?
Si on s’intéresse de plus en plus aux dates de conservation, c’est que ces dates apposées sur presque tous nos aliments seraient responsables de 20% du gaspillage qui a lieu chez les consommateurs. En effet, beaucoup de produits sont jetés alors qu’ils sont encore bons parce que les dates sont mal comprises, ou bien parce que les dates indiquées pourraient être plus longues ! Aux Etats-Unis, une étude montre même que 90 % des consommateurs jetteraient de la nourriture prématurément…
Mais alors… Si les dates génèrent du gaspillage, pourquoi les a-t-on créées, et pourquoi les garde-t-on ? On vous explique tout !
Les dates de péremption : tout ce qu’il faut savoir pour correctement les lire ?
DLC et DDM : ne faites plus l’erreur ! ?
En France, presque tous les produits alimentaires vendus en grande surface ont une date de péremption. C’est la loi. Dans les pays membres de l’Union Européenne, ces dates sont régies par le règlement nº 1169/2011.
Il en existe deux types : les Dates Limites de Consommation, couramment appelées DLC, et les Dates de Durabilité Minimale, abrégées DDM pour les intimes. Ces dernières s’appelaient Dates Limites d’Utilisation Optimale (DLUO) jusqu’en 2015, année où on les a renommées « DDM ».
Comment les reconnaître ? Quand les DLC se caractérisent par la mention « à consommer jusqu’au», les DDM prennent la forme d’un « à consommer de préférence avant le». L’ajout de ces deux mots va tout changer.
En cherchant dans votre cuisine, vous remarquerez que les DLC vont surtout concerner les produits de votre réfrigérateur : viandes et poissons frais, oeufs, laitages, fruits et légumes. Quant aux DDM, elles seront accolées à des produits d’épicerie comme les pâtes, le riz, les conserves ou les surgelés.
La DLC indique la date au delà de laquelle la denrée représente un danger pour la santé : en dépassant cette date, le consommateur s’expose à un risque réel d’intoxication.
La DDM annonce la date à partir de laquelle l’aliment peut perdre ses propriétés organoleptiques, c’est-à-dire : son odeur, sa saveur, sa couleur, sa texture. Et rien de plus. C’est pourquoi, une consommation au-delà de la DDM n’entraîne pas de risque pour la santé. Il arrivera que le produit ne soit pas aussi goûtu ou que sa texture déçoive, sans que votre santé ne soit mise en danger.
Voilà pour les présentations.
DLC, DDM : une histoire faite pour durer ?
Là où ça se complique, c’est que les yaourts sont des produits frais. Ils sont donc porteurs d’une DLC. Mais alors, si la DLC indique la date à laquelle un aliment ne peut plus être mangé et que les yaourts en ont une, comment se fait-il que certaines personnes les consomment plusieurs jours après la date ? Vos amis qui se vantent de dépasser les DLC vont-ils tous mourir ?
On aimerait pouvoir vous rassurer mais la réponse est : ça dépend.
Les produits de la mer et les viandes ne doivent absolument pas être consommés après la date. Pour les yaourts, les risques sont moins élevés… Mais nous vous conseillons quoi qu’il arrive de ne pas les consommer, et de vous en tenir à leurs DLC.
Et côté DDM ? Et bien ce n’est pas beaucoup mieux. Les condiments comme la moutarde, les cornichons et les épices, se consomment très longtemps après la date, sans que leur aspect, leur texture, leur goût ou leur odeur n’aient bougé d’un iota. Il existe même des aliments qui ne périment jamais. C’est le cas du riz, de la farine et des céréales. Apposer une date, quelle qu’elle soit, semble ici absurde. Rappelons-le, dans tous les cas, consommer la DDM quelques mois après ne représente pas de danger sanitaire.
On résume : la DLC indique une date au-delà de laquelle la consommation représente un danger pour votre santé. Dans le même temps, des DDM sont collées sur des produits impérissables. En fait, une part de la réalité semble échapper à la logique binaire DDM – DLC, si chère à l’Etat.
C’est l’histoire d’un yaourt en Espagne… ?
Prenez un yaourt nature, une cuillère à café de sucre en poudre, 10 cl de lait froid et les fruits de votre choix. Placez le yaourt au congélateur. Une bonne heure suffira. Une fois qu’il est bien glacé, versez tous les ingrédients, sauf le lait, dans un saladier. Mélangez le tout. Ajoutez du lait au fur et à mesure jusqu’à l’obtention de la consistance que vous voulez. Agrémentez de la garniture de votre choix et tadaaaaaam : c’est prêt !
Si on vous a donné notre recette de grand-mère pour faire un bon yaourt, c’est aussi parce que ce produit a une particularité : sa date de péremption a fait l’objet d’une décision hors normes en-deçà des Pyrénées.
Ainsi en mars 2014 le yaourt, produit frais comme notre recette vous le montre, troquait sa DLC de 28 jours pour une DDM de 35 jours. Oui vous avez bien lu : une DLC (date limite de consommation) est devenue DDM (date de durabilité minimale). Cette mesure fait partie de la campagne « plus d’aliments, moins de gaspillage » visant à réduire de moitié le gaspillage d’ici 2025 en Espagne.
Non seulement la typologie de date a changé, mais en plus sa durée s’est vue rallongée de 7 jours, le yaourt conservant sa qualité optimale jusqu’au 35ème jour. Après ça, il reste consommable mais peut avoir perdu quelque peu son goût, son odeur, son aspect. Bref, l’apposition d’une DDM concorde.
En transformant la DLC en DDM le message est clair : c’est désormais au consommateur de choisir si, au trente-cinquième jour, le laitage doit terminer ou non à la poubelle. Petite révolution dans les frigos ibériques.
Dans les coulisses des dates… ✨
Les dates de péremption, une affaire d’Etat ?
On l’a dit, les dates péremption sont imposées aussi bien par le législateur européen que national. Dès lors, on pourrait croire naïvement que puisque l’Etat impose des dates de péremption, il se charge aussi de les choisir pour chaque produit mis en vente sur le marché national. Il n’en est rien. En France, ce sont les fabricants qui fixent eux-mêmes les dates de péremption sur leurs produits. Mais comment procèdent-ils ?
Il faut comprendre que la durée de vie d’un produit va être déterminée par une série de facteurs. Son taux d’acidité, le niveau d’humidité, de plus ou moins grandes quantités de sucre et de sel vont participer à la raccourcir ou, au contraire, la rallonger.
Ainsi, les industriels fixent les dates en fonction de conditions communément observées. Les dates projetées coïncident avec un usage normal du produit par le consommateur, c’est-à-dire sans rupture prolongée de la chaîne de froid de part et d’autres de la chaîne. Si vous êtes malade, l’industriel sera responsable si et seulement si vous avez conditionné le produit selon les formalités couramment admises et indiquées sur l’emballage. En revanche, si vous stockez vos yaourts dans votre four, nous vous déconseillons fortement de vous fier uniquement à la DLC…
Les méthodes des industriels pour fixer les DLC et DDM ⚗
Pour calculer ces fameuses dates de péremption, les professionnels de l’alimentaire disposent de plusieurs méthodes. Il s’agit toujours de déterminer d’une part àquel moment les qualités gustatives et esthétiques du produit vont décliner, d’autre part quand les pathogènes vont rendre le consommateur malade.
Pour déterminer le pique de saveurs, certains industriels ont recours à des groupes de consommateurs, d’autres à des tests en laboratoires, d’autres encore s’appuient sur des calculateurs.
Dans le premier cas, celui des groupes de consommateurs, on va étudier l’aliment sans recourir à des simulation biologiques ni numériques. Il s’agit de goûter et de prendre des photos tout au long d’une période donnée. On va recueillir des donnés chimiques et microbiologiques exactes. Mais le principal intérêt, c’est surtout de pouvoir analyser des variables sensorielles, comme l’odeur ou la saveur et ce, tout au long de la phase de vieillissement.
En laboratoire, les grandes entreprises travaillent avec les pathogènes qui colonisent fréquemment leurs produits. Chaque micro-organisme potentiellement dangereux ne l’est qu’à partir d’une certaine dose. On va par exemple incorporer un champignon de Listeria monocytogene dans une charcuterie pour analyser ce qui se passe pendant le transport, le stockage, la vente en supermarché puis le frigidaire du consommateur. Toutes les étapes de la chaîne sont ainsi observées en conditions réelles.
C’est toujours le facteur temps qui va primer pour les DLC : on va suivre la stabilité microbiologique du produit au fil des jours. Mais pour les produits en DDM, les choses se compliquent. On imagine mal un fabricant de conserves patienter des années avant de commercialiser son produit, attendant patiemment de voir au bout de combien de temps la denrée devient impropre à la consommation. Dès lors, on comprend qu’une DDM se fonde parfois davantage sur des estimations que sur des faits constatés.
Il existe enfin une méthode qui peut sembler un peu obscure : l’utilisation d’un calculateur pour simuler numériquement l’évolution d’un produit. Les entreprises peuvent simuler le vieillissement dans des machines spécialement conçues à cet effet. En modulant des paramètres comme la température, l’humidité, l’acidité ou encore la concentration en oxygène, les fabricants obtiennent différents résultats et constituent des moyennes qui vont leur servir à déterminer la date de péremption. Elles vont simuler l’accélération du processus de décomposition. C’est en quelque sorte l’inverse d’une machine à remonter le temps !
Les dates… Un concept déjà dépassé ?
Alors on le voit, les dates de péremption ne sont pas fixées n’importe comment. Les industriels disposent de méthodes bien huilées, en constante amélioration. Les cas d’intoxication alimentaires pour des produits consommés avant leur DLC sont d’ailleurs suffisamment rares pour en attester. Mais si ce système a montré son efficacité sanitaire, il pose de vraies questions en matière de gaspillage.
D’abord, parce que les fabricants vont souvent vouloir se donner une marge de sécurité, dans le doute. Un scandale sanitaire entamerait la confiance du consommateur envers la marque et serait donc très préjudiciable. Pour parer à ce risque, certains industriels vont chercher à écourter de quelques jours la DLC par rapport aux résultats observés lors des phases de tests.
Une autre raison pour laquelle il arrive que les dates de péremption soient volontairement écourtées est plus surprenante : parce qu’on a observé que les consommateurs se méfient des produits ayant une date très longue, les fabricants raccourcissent leurs dates. Il s’agit de ne pas perdre la confiance du consommateur, si précieuse dans l’acte d’achat.
Attention aux scandales…
En 2013, un petit scandale a été révélé par Victorin Lurel, alors ministre de l’Outre-Mer. Il remarque que plus de 300 produits frais ont une DLC différenciée selon qu’ils sont vendus en métropole ou dans les départements d’outre-mer. Là encore, c’est une affaire de yaourts : certains ont une DLC de 30 jours en métropole contre 50 outre-mer. Monsieur Lurel s’indigne aussi qu’un même reblochon soit commercialisé avec une DLC de 35 jours dans l’Hexagone et 70 outre-mer. Pour certains produits, on passe même d’une quarantaine de jours de DLC à près de 200. En fait, cette pratique permet d’optimiser pour la métropole la fabrication et l’écoulement des stocks. L’affaire connaît un certain retentissement dans les médias. En juin 2013, la loi n° 2013-453 interdit finalement cette pratique.
Le raccourcissement volontaire des dates représente un gaspillage alimentaire facilement évitable. Dans un pays où même le dentifrice et les savons ont une date de péremption, la question de leur suppression sur certains produits doit se poser. Le député français Guillaume Garot, à l’origine de la première loi anti-gaspillage au monde, propose par exemple de les remplacer par des dates de fabrication sur certains produits. Quand on sait que sur les 20 kilos de nourriture que les Français jettent chaque année, 7 sont des produits jamais déballés, la question est d’autant plus prégnante !
La Commission européenne estime dans une étude que 42% du gaspillage alimentaire dans l’Union Européenne se trouve dans les foyers. La même étude conclut que la majorité de ce gaspillage pourrait être évitée en adoptant de nouvelles habitudes de consommation et de stockage des aliments. Puisque c’est cette même Union Européenne qui régit les dates de péremption, c’est à elle qu’il incombe de revoir sa copie pour que les 500 millions de consommateurs cessent de jeter des produits encore consommables.
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