Olivier Dauvers : 4 solutions anti-gaspillage pour devenir une Grande Surface 0 déchet

Dans sa dernière vidéo Grande Conso, l’expert de la Grande Distribution Olivier Dauvers dévoile les coulisses du Leclerc des Herbiers en Vendée, qui a réduit à presque 0 son volume de déchets alimentaires. Pour en arriver là, cet hypermarché de 5500m² pour 50 millions d’euros de chiffre d’affaires a déployé une stratégie de gestion de ses invendus et de sa casse en 4 étapes accompagné par Phenix.

Résultat : une source d’économies de 75.000€ par an, du chiffre d’affaires supplémentaire et une possibilité de prochainement candidater pour l’obtention du label national anti-gaspillage.

Le stickage des dates courtes, la solution en amont

L’anticipation est la clé d’une bonne politique anti-gaspi, cet hyper l’a bien compris. Plus il y a de produits vendus en amont, moins il y a d’invendus à revaloriser en aval via les solutions alternatives. 

Grâce au stickage promotionnel des dates courtes, le magasin a réalisé 300.000€ de recettes, soit 0,6% de son chiffre d’affaires global. Sans autre action que le stickage anti-gaspi, 80 tonnes de produits alimentaires resteraient invendues. L’originalité du Leclerc des Herbiers, c’est qu’il complète sa démarche anti-gaspillage avec 2 canaux de valorisation complémentaires mis en place par Phenix. Il dispose également d’une une solution de méthanisation grâce à la collaboration avec un acteur local.

Le don aux associations, la solution solidaire

Emmaüs, Restos du Coeur, épiceries solidaires locales… Tous les jours, une de ces associations passe au magasin pour récupérer les stocks invendus encore consommables. Cela représente un don défiscalisable de près de 50 tonnes de nourriture par an aux associations, optimisé au maximum par Phenix. Une démarche qui pousse l’engagement du magasin au-delà du volet écologique grâce à une action sociale qui profite aux acteurs associatifs locaux. C’est également un engagement très apprécié et demandé des consommateurs.

La valorisation animale, pour ce qui n’est plus consommable par l’Homme

Malheureusement, même après ces 2 premières étapes, il reste des produits impropres à la consommation humaine, le plus souvent à cause d’une DLC dépassée ou d’un état jugé trop dégradé. Pour cela, le magasin fait don de ces aliments à des fermes pédagogiques, des parcs animaliers locaux ou des refuges pour animaux abandonnés. Ces produits représentent plus de 5 tonnes de dons par an.

La méthanisation locale, l’ultime solution anti-gaspi

Il s’agit de la 4ème et ultime solution déployée par le Leclerc des Herbiers pour atteindre le 0 déchet alimentaire. Au total, 25 tonnes de nourriture, essentiellement des fruits et légumes abîmés et des produits de boulangerie rassis, sont revalorisées dans le méthaniseur d’une ferme bio et locale située à 4 km seulement du magasin.

Une alternative astucieuse et économique qui évite les coûts de traitement des déchets auparavant lourdement facturés par Veolia. À présent, le seul coût facturé est celui du transport sur 4km de ces marchandises une fois par semaine. Les biodéchets de ce magasin, transformés en engrais, soutiendront l’agriculture locale et biologique.

Pour résumer, voici comment devenir un magasin “zéro gaspillage” :

  • Stickez vos produits en dates courtes avec une promotion
  • Donnez aux associations et défiscalisez
  • Donnez les denrées périmées et les biodéchets à l’alimentation animale
  • Collaborez avec un méthaniseur local
  • Postulez pour l’obtention du label national anti-gaspillage
  • Communiquez à vos clients sur vos actions contre le gaspillage

Nous sommes là pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets.
Nous trouverons la meilleure formule pour votre magasin comme nous l’avons fait pour 16.000 clients professionnels depuis 2014.

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Label national anti-gaspi : C’est parti !

Il était annoncé pour ce début d’année et le Ministère de la Transition Ecologique a tenu sa promesse en officialisant ce mercredi 1 mars 2023 le lancement du label national anti-gaspillage. Par cette déclaration au Salon International de l’Agriculture, le Ministère de l’Ecologie démontre sa volonté d’avancer vers une économie circulaire tout en récompensant les acteurs qui y participent.

Grande distribution, grossistes et métiers de bouche

Pour le moment, trois catégories de commerces sont éligibles à ce label anti-gaspillage : les acteurs de la grande distribution, les grossistes et les métiers de bouche. Une première étape jusqu’à 2025 pour la grande distribution et la restauration collective (à venir) avant d’étendre la démarche à d’autres secteurs d’activité comme consommation, la production, la transformation et la restauration commerciale d’ici 2030.

« Ce label antigaspillage confirme notre ambition en matière d’économie circulaire dans le domaine de l’alimentaire. Avec 9 millions de denrées gaspillées chaque année en France, ce nouveau label permettra d’encourager les acteurs de la chaîne alimentaire à économiser les ressources de notre planète, telles que les terres cultivables ou l’eau, et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. »

Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Ecologie

Bérangère Couillard et Boris Ravignon et Olivier Peyrat discutent du label anti-gaspillage
Bérangère Couillard et Boris Ravignon et Olivier Peyrat discutent du label anti-gaspillage

17 critères de notation

Pour décrocher le précieux sésame, les établissements devront se soumettre à un audit. Celui-ci doit nécessairement être effectué par un des organismes certificateurs agréés par l’Etat. Ils seront évalués sur 17 critères classés en 4 catégories :

  • La performance globale du point de vente en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire
  • La gestion des denrées en dates courtes et des invendus
  • La fabrication et la logistique (approvisionnement et achat) des provisions alimentaires
  • La commercialisation des produits alimentaires

Ils pourront ensuite, en fonction du résultat de l’audit, prétendre à l’un des 3 niveaux de certifications (Engagement, Maîtrise ou Exemplaire) attestant de la maturité de leur processus.

Obtenez le label national anti-gaspillage

Bonne nouvelle, vous pouvez désormais entamer vos démarches pour obtenir le nouveau label national anti-gaspillage ! Les premiers audits auront lieu dès ce mois de mars. Si vous souhaitez être accompagné par une entreprise experte sur le sujet du gaspillage alimentaire et du label…

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La solution des commerces de proximité contre le gaspillage alimentaire

Les incitations à limiter le gaspillage alimentaire se multiplient et les grandes manœuvres se mettent en place progressivement à toutes les échelles. En effet, l’Etat français a publié le 18 octobre 2022, dans un article sur le site du gouvernement, son intention de créer un label national antigaspillage alimentaire. Cette nouvelle préoccupation se transforme en opportunité pour les acteurs réactifs qui pourraient bien capter la part de marché des consommateurs sensibles à cette cause.

La proxi face à des problématiques variées

Selon une étude menée en mars 2022 par Phenix avec l’Institut Episto auprès de 215 magasins de proximité répondants, 48% d’entre eux estiment que les pertes sont présentes chaque jour ou presque dans leurs magasins. En effet, une offre variée et qualitative entraîne inévitablement une gestion complexe pour éviter le gaspillage alimentaire.

Les magasins de proximité se retrouvent notamment confrontés à la gestion des produits frais en dates courtes ainsi que des fruits et légumes défraîchis ou encore à devoir veiller au respect des normes d’hygiène relative à la vente de plats chauds individuels. De plus, il s’agit très régulièrement de quantités individuellement trop faibles pour être récupérées par les associations.

Les limites de la gestion en interne

Cette même étude révèle que plus d’un quart des magasins interrogés n’ont pas encore mis en place d’initiatives pour y faire face. Souvent par manque de temps, d’expertise, d’effectifs ou d’outils pour les aider à limiter leurs pertes. C’est également ce manque d’outils qui limite les acteurs dans le suivi, la traçabilité et le reporting de leurs actions anti gaspi lorsqu’ils font le choix de la gestion en interne. Un risque pour les rendus financiers et extra-financiers sur lesquels sont de plus en plus challengés les collaborateurs de grands groupes.

Les solutions utilisées par Franprix

Déjà précurseur sur les enjeux environnementaux avec l’instauration du transport fluvial pour ses marchandises, Franprix a continué son combat pour l’écologie en s’attaquant très tôt à la question du gaspillage. Préoccupée par l’importance de réduire son empreinte carbone, la chaîne de magasins a mis en place des actions concrètes en s’entourant d’experts du sujet.

Dès 2015, l’enseigne signe un partenariat avec Phenix, alors une des start-ups montantes du secteur. D’abord avec la mise en place d’un système de collecte de ses invendus en magasin pour être acheminés collectivement, dans le respect des normes sanitaires, et être offerts sous forme de don à des associations du réseau de Phenix.

Viser le 0 déchet alimentaire

Après 4 ans de partenariat, Franprix signe pour compléter sa solution de don avec la dernière innovation de Phenix. Une application qui permet à n’importe qui de récupérer des paniers d’invendus antigaspillage dans les commerces de proximité autour de lui. Des solutions différentes mais très complémentaires. Notamment pour tous les produits qui ne peuvent pas être valorisés grâce au don aux associations, comme ceux des rayons traditionnels.

Enfin, Franprix s’appuie également sur Phenix pour organiser différentes opérations telles que les collectes alimentaires nationales avec des associations historiques comme la Banque Alimentaire. Également, une collaboration notable pour créer la première collecte alimentaire en ligne ou encore pour la conception d’offres à destination des étudiants. Enfin, ce partenariat permet à Franprix de se positionner rapidement sur les innovations de Phenix en accueillant des pilotes de nouvelles solutions dans ses magasins comme pour le suivi de la DLC en magasin.

À l’avenir, Phenix pourrait également se présenter comme une opportunité pour faciliter la gestion courante des invendus à partir des entrepôts. Même si celle-ci paraît plus simple lorsque de gros volumes sont à traiter, Phenix garantit une meilleure traçabilité, un meilleur suivi et un gain de temps grâce notamment aux reportings réguliers.

Les résultats de Franprix avec Phenix

Le succès de ce partenariat tient, selon les dires du directeur stratégie et innovation de Franprix, à la mise à l’échelle industrielle rapide de la solution. Cela tient également à une mise en place très rapidement opérationnelle avec l’accompagnement et la formation des directeurs de magasin, des adjoints et des collaborateurs en point de vente.

Aujourd’hui, ce sont plus de 10.000.000 de repas sauvés du gaspillage grâce aux 370 magasins Franprix partenaires. Un portefeuille varié constitué de magasins intégrés et franchisés.

Pour Franprix c’est la satisfaction de n’avoir qu’un seul interlocuteur pour toutes les solutions et donc de disposer d’une vision globale pour piloter efficacement les solutions par enseigne. Avec son panel de solutions (Don aux associations, stickage promotionnel, gestion des dates courtes, paniers anti-gaspi, valorisation animale), Phenix s’adapte aux problématiques propres à chaque magasin du réseau Franprix.

“Économiquement c’est un partenariat qui est très sain pour nous. On économise de l’argent tout en faisant le bien.” François Alarcon, Directeur Stratégie et Innovation chez Franprix.

Ces leviers pérennes sont très intéressants économiquement car ils représentent du chiffre d’affaires exceptionnel généré par la vente de paniers ou une opportunité de défiscalisation de ce qui est donné.

Enfin, pour Franprix c’est également un élément important de communication qui garantit une image de marque positive pour les consommateurs et en accord avec les valeurs de l’enseigne.

Écrit par Baptiste Verger

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Comment Coca-Cola et Mars gèrent le don de leurs stocks invendus ?

Publié le 17/11/2022

Le gaspillage alimentaire touche toutes les étapes de production, transformation et commercialisation des produits entre le champ et l’assiette. Personne n’y échappe, pas même ceux avec les processus que l’on pense les plus optimisés. Résultat, ⅓ de la production mondiale est gaspillée avant même d’être consommée. Chez les industriels, nous avons identifié que la majorité des pertes (21%) surviennent pendant la transformation.


Un fardeau de plus quand on sait le nombre de problèmes auxquels ils sont déjà confrontés. Augmentation des charges liés au traitement des déchets, évolution du coût des matières premières, stabilité internationale fluctuante. Nous étudierons, dans cet article, le cas de deux géants de l’agroalimentaire qui ont décidé de réagir significativement face à la problématique du gaspillage.

La problématique des industriels

De petits changements pour de grands impacts

Quand on est un mastodonte de l’industrie alimentaire, changer un processus demande beaucoup de temps, d’efforts et de moyens. Surtout lorsque l’on est conscient que notre système n’est pas le plus optimisé mais que l’on ne connaît pas de meilleur. Pourtant, même de petites pertes ont un effet boule de neige qui se répercute sur de nombreux pôles de l’entreprise. La main-d’œuvre, l’acheminement des ressources, l’énergie des machines et des locaux (électricité, gaz, eau), les emballages, la gestion des déchets, tous viennent rajouter des coûts supplémentaires au coût initial de la matière première.

On pourrait détailler sur de nombreux paragraphes les problèmes liés aux erreurs d’étiquetage, aux productions éphémères ou saisonnières, aux demandes anticipées qui diffèrent de la demande réelle, mais vous l’aurez bien compris, les pertes de marchandises liées au surplus de stock peuvent survenir pour de nombreuses raisons. Fort heureusement, nous savons les identifier. Il ne reste qu’à trouver le système idéal pour les valoriser, et là aussi, sans accompagnement, le chantier peut être délicat.

La gestion des surplus de stock par le don

Les industriels ont bien identifié le potentiel du don. Faire une bonne action tout en défiscalisant une partie de ce que l’on donne. Pourtant, la plupart sont encore loin d’avoir un système parfaitement optimisé. Avant de faire appel à Phenix, Coca-Cola European Partners employait une personne à plein temps chargée de faire l’intermédiaire entre les associations et la logistique. Un véritable casse-tête pour l’employé qui n’avait pas les bons outils à disposition, mais également un coût supplémentaire pour l’entreprise. De quoi offrir un résultat qui n’était pas à la hauteur de leurs exigences.

Malheureusement, le manque d’outils n’est pas la seule raison au dysfonctionnement des gestions en interne. D’autres entreprises ont fait le choix d’intégrer la gestion du don aux missions de différents pôles. Généralement, les services RSE ou le département logistique. Ces derniers, déjà bien chargés, n’ont souvent pas le temps suffisant pour s’y consacrer pleinement. En effet, cela demande un travail de collecte d’informations important pour s’assurer du bon déroulement des opérations. Les quantités données par les industriels sont souvent très volumineuses. Il faut donc étudier la structure de la chaîne logistique des assos, ainsi que de se renseigner sur leur capacité de stockage. Une communication permanente est également nécessaire pour s’assurer de la présence des bénévoles lors des réceptions.


Autrement dit, une formation et une sensibilisation des équipes à cette problématique sont indispensables pour mener à bien cette mission. Ce besoin d’expertise et d’accompagnement est l’une des raisons qui poussent les industriels à se tourner vers un prestataire externe spécialisé dans la gestion des invendus.

Externaliser le don, quels avantages ?

Avant 2016, cette activité était 100% gérée en interne par les industriels qui le pratiquaient. Ce n’est qu’à partir de l’instauration de la Loi Garot que l’on voit les choses changées. En 2020, on recensait plus de 15% d’entre eux qui étaient passés sous un modèle de gestion externalisé.

Coca-Cola European Partners a fait appel à Phenix dès 2016. L’objectif pour eux était de trouver un partenaire extrêmement professionnel avec de grosses capacités logistiques pour gérer les volumes de dons importants de l’entreprise. L’important réseau d’associations permet aujourd’hui de rediriger toutes ces donations vers les bonnes personnes. Pour Coca-Cola c’est également l’assurance de répondre à un cahier des charges complexe, le tout dans une relation de confiance avec 1 interlocuteur physique unique et très réactif.

Le Groupe Mars PetCare trouve quant à lui sa satisfaction dans le fait de pouvoir gérer le don de centaines de palettes de façon structurée et professionnelle.

Phenix est également d’une grande aide dans la communication entre Mars et les bénéficiaires. Le groupe peut désormais franchir le cap géographique qui le limitait auparavant, en livrant désormais des camions entiers en dehors de leurs zones traditionnelles à de nouvelles associations.

Ces deux grands industriels saluent la qualité de l’interface professionnelle qui leur permet une gestion fluide, structurée et simplifiée de leur travail. Un gain de temps considérable pour les salariés qui peuvent désormais consacrer leur temps à leurs missions principales.

Résultats

De janvier 2020 à Septembre 2021, Coca-Cola European Partners et Phenix ont traité 1.016 tonnes de produits. Ce qui représente 4.901.124 bouteilles distribuées à 90 associations et hôpitaux récepteurs. On comptabilise près de 2 millions d’euros de don pour ce partenaire.

Mars, qui a commencé à travailler avec Phenix à partir de 2019, compte 7 campagnes couronnées de succès. Ces opérations ont permis à 30 associations de recevoir 2,7 millions d’équivalents repas. Cela représente 985 équivalents palettes pour 565.788€ de dons.

Des performances qui ne passent pas inaperçues et souvent valorisées dans d’importants médias. Un nouvel axe de communication et une opportunité immense pour ces entreprises de s’offrir une image de marque à la hauteur des nouvelles attentes de consommateurs.

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Que faire avec des invendus alimentaires ou du stock à écouler ? 🤔

Quel que soit notre métier au sein du secteur agroalimentaire, chacun est un jour confronté à l’épineuse question des invendus, du surplus de stock ou de la casse. Depuis 2016, le cadre légal a favorisé le développement des solutions anti gaspillage et leur adoption. Les lois Garot et AGEC ont notamment fait évoluer les pratiques en matière de gestion des denrées alimentaires non consommées. On vous présente donc 4 solutions avantageuses et adaptées à la taille de votre activité pour revaloriser vos invendus alimentaires.

La gestion des dates courtes 🥩

Quantité à écouler : Moyenne ou importante
Type de commerce : Supermarchés, Hypermarchés, Commerces de proximité.

La valeur de vos produits diminue à mesure qu’ils se rapprochent de leur date de péremption. En effet, les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux dates. Les produits en date courtes non remisés ont peu de chance de se vendre. Il est donc primordial de maîtriser le cycle de vie de ses stocks pour impacter positivement sa croissance. Cela demande une gestion très rigoureuse de sa marchandise pour savoir quoi en faire et à quel moment. Il existe des outils pour vous faciliter considérablement la tâche.

Nous vous recommandons principalement d’utiliser deux outils que nous considérons comme les plus efficaces. Tout d’abord, un appareil de gestion des dates courtes pour être quotidiennement informé sur les produits nécessitant votre attention. Vous gagnerez un temps considérable et éviterez les oublis.

Une fois que vous êtes automatiquement alerté des références à traiter, il faut savoir comment les écouler. Pour cela, nous recommandons en priorité de procéder au stickage promotionnel des produits. Ainsi vous maximiserez les chances de trouver preneur à vos produits en dates courtes. Vous remarquerez très vite l’efficacité de cette solution sur vos rayons frais.

Notre avis : automatisez la démarche à l’aide d’une étiqueteuse et créez un espace anti-gaspi consacré à ces produits.

Donner et défiscaliser 🤝

Quantité à écouler : Importante
Type de commerce : Supermarchés, Hypermarchés, Commerces de proximité, Industriels, Grossistes, Producteurs, Soldeurs, Destockeurs.

Votre casse vous coûte très cher (coûts de traitement, logistique, traçage), jusqu’à plus d’un million d’euros par an pour les plus grandes surfaces. C’est pourtant un levier extrêmement puissant pour regagner de la marge et booster votre résultat net grâce à la défiscalisation.
Si le stickage des produits en dates courtes n’est pas suffisant, il existe d’autres solutions comme le don aux associations. C’est l’un des moyens les plus efficaces pour venir à bout des invendus. Même s’il est parfois déjà pratiqué par les grandes surfaces, le don aux associations est une pratique très réglementée et contraignante pour les équipes. Entre le manque de temps pour contacter les associations, la formation des équipes, les collectes, l’administratif et le cadre légal, les magasins rencontrent des difficultés à optimiser leur processus.

L’astuce du pro : Contrairement à la vente des produits à dates courtes, vous pouvez donner des produits dont la DDM est dépassée de moins de 3 mois. Combiner la vente date courte et le don aux associations permet de valoriser la quasi-totalité des invendus.

« Le don à une œuvre d’intérêt général est éligible à un taux de réduction fiscale de 60 % du montant pour la fraction du don inférieure ou égale à 2 millions € ».

economie.gouv.fr

Vendre plus grâce aux applications anti-gaspi 📱

Application pour les pros avec des invendus ou des surplus de stock

Quantité à écouler : Faible
Type de commerce : Commerces de bouches (boulanger, boucher, charcutier, poissonnier, traiteur), primeurs, hôtels/restaurants, fleuristes, grandes et moyennes surfaces alimentaires.

Vous ne savez plus quoi faire de vos croissants après 16h ? Vous avez une rangée de yaourts proche de la date limite de consommation ?

La meilleure solution pour vous est de rassembler tous vos invendus, de constituer avec des paniers anti-gaspi et de les publier sur une application anti-gaspi comme Phenix. Ainsi vous profitez à la fois d’une grande visibilité grâce aux milliers d’utilisateurs qui consultent quotidiennement l’application mais également d’une nouvelle source de revenu grâce à la vente de produits qui sont destinés à être jetés.

La revalorisation animale 🐷

Enfin, si quelques biodéchets venaient à passer entre les mailles du filet après toutes ces solutions, ils pourront être revalorisés en don pour l’alimentation animale. Un bon moyen de réduire vos coûts d’enlèvement et de gagner de la place dans votre réserve. Tout est étudié pour vous faire arriver au Zéro Déchet Alimentaire en améliorant les performances clés de votre entreprise.

Vous hésitez entre plusieurs solutions ou vous avez besoin de conseils personnalisés ?

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Surplus de stock : Donner à une asso ou vendre à un soldeur ?

Que faire lorsque l’on se retrouve avec un stock de marchandises que l’on n’arrive pas à écouler ? Notre première idée pourrait être de vendre le tout à un soldeur pour s’en débarrasser rapidement. Cet article vous propose une autre solution qui peut se révéler plus rentable pour votre commerce. Il existe aujourd’hui un moyen tout aussi avantageux et qui ne vous oblige pas à sacrifier le prix de vos produits, le don aux associations.

1. Que gagne-t-on à donner à une association ?

On pourrait se dire que si l’on donne on ne gagne rien, pourtant ce n’est pas vraiment le cas. Lorsque l’on recommande à nos clients la solution du don alimentaire c’est que nous avons identifié une opportunité pour eux. En effet, selon certains critères, l’Etat vous autorise à réduire votre assiette fiscale de 60 % du montant (pour la fraction inférieure ou égale à 2 millions €) lorsque vous faites un don à une œuvre d’intérêt général. (Les Restos du Cœur par exemple)

Cela représente une belle alternative pour ceux qui ne veulent pas brader leurs produits.

Pour distinguer les avantages du don par rapport à la vente aux soldeurs il est important d’avoir une lecture après impôt. La défiscalisation du don, soumise à condition, peut avoir un impact financier positif. Prenons le cas pratique suivant :

  • Une entreprise a un résultat fiscal (avant IS) de 10 000€
  • Ses invendus lui ont coûté 100 € brut
  • La revente à un soldeur apporte un CA net de 30€
  • Le don génère un coût de gestion de 15€ réintégré fiscalement avec le coût (115€)
  • De plus, le don donne lieu à une réduction fiscale de 60% (69€ ici).
  • Le résultat net après IS est de 7 204 € pour le don ✔️ contre 7 199 € avec la solution soldeur. ❌

Plus de détails sur les conditions de défiscalisation du don dans notre article dédié.

2. Le don comme engagement RSE

Valoriser les invendus par le don permet d’engager une action concrète en matière de responsabilité sociétale des entreprises. Les acteurs économiques sont encouragés à avoir un impact sociétal et environnemental positif tout en étant économiquement viables. Le don représente ainsi une solution de gestion des invendus financièrement positive.

Avec les crises sanitaires traversées depuis 2019, le don répond également à un besoin d’urgence alimentaire croissant et aux besoins d’estime et d’appartenance essentiels. Des enjeux sociétaux auxquels peut contribuer le don par les entreprises de produits de première et seconde nécessités.

C’est un axe de communication important et qui est très apprécié des consommateurs. Plus de 70% des Français se disent concernés par les questions liées au gaspillage alimentaire.

Vous souhaitez en savoir plus sur les démarches permettant de mettre en place du don, n’hésitez pas à contacter notre équipe.

Pour aller plus loin

Découvrez le témoignage de deux partenaires Phenix, Mars Petcare et Coca Cola Europacific Partners, dont l’expérience dans la gestion des dons est inspirante, dans notre Webinar Quel modèle de gestion des dons choisir selon vos enjeux ?

Egalement l’étude co-menée avec l’ADEME Gisements et causes des invendus non alimentaires et leurs voies d’écoulement, comprenant des recommandations pour la gestion des invendus non alimentaires et des scenarii prospectifs pour lutter contre le gaspillage.

Crédits image : une de l’article – SDI Productions / infographies Phenix 2021

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