Les pertes et gaspillages sont une préoccupation quotidienne pour les commerces de proximité ! C’est ce que révèle l’enquête menée par Phenix en partenariat avec l’institut Episto. 64% des commerces de proximité interrogés déclarent que les invendus sont une source d’inquiétude quotidienne. Et près d’un magasin sur deux estime que ces pertes ont lieu tous les jours ou presque.
Des commerçants prêts à agir
Alors que 74% des répondants ont mis en place au moins une action pour réduire les pertes et gaspillages, le manque de temps et d’expertise figurent parmi les principaux freins à la mise en place d’une démarche anti gaspi pour les commerces n’ayant pas pu sauter le pas.
57 % des commerces de proximité interrogés déclarent suivre des indicateurs clés pour identifier ces pertes, et 17% aimeraient le faire. Le volume d’invendus, le % de pertes sur les produits finis, ou encore la perte financière sont les indicateurs principalement suivis…
Parmi les magasins ayant mis en place au moins une action anti-gaspi, 47% proposent des paniers anti-gaspi à petit prix pour éviter les pertes. Une solution jugée efficace par les répondants pour valoriser les invendus du jour, les produits en dates courtes, et les produits abîmés…
Des applications mobiles, comme Phenix, permettent aux commerces de proximité de diffuser leurs annonces de paniers anti-gaspi aux consommateurs autour d’eux. Une solution numérique déjà adoptée par 15% des professionnels composant des paniers anti-gaspi.
En savoir plus sur les solutions anti-gaspi
Des spécificités propres à chaque commerce
Parmi les principales causes des pertes et gaspillages, les commerçants de proximité mentionnent en priorité la fluctuation de la demande client en boulangerie, le respect des normes d’hygiène en boucherie, les produits défraîchis pour les primeurs, les produits en date courte pour les magasins de proximité.
Malgré des causes d’invendus spécifiques à chaque commerce, la majorité des professionnels confient tester un ensemble de solutions pour essayer de valoriser leurs invendus. Aucune solution unique ne sort du lot, une complémentarité de solutions est majoritairement citée.
Selon le type de commerce de proximité et les produits, les solutions anti-gaspi arrivant en tête des actions mises en place par les commerçants sont les paniers anti-gaspi et l’espace promotionnel dédié pour les boulangeries, le don aux salarié et vers l’alimentation animale pour les boulangeries patisseries, le don aux salariés ou client réguliers et les gestes commerciaux pour les primeurs, le stickage promotionnel en Boucherie et en magasin de proximité.
Trois sources de motivation majeures
L’insécurité alimentaire, l’environnement et les économies… Les répondants témoignent d’une volonté de ne pas gaspiller les ressources et produits finis, de s’inscrire dans une démarche responsable et solidaire, mais aussi d’équilibrer les possibles pertes financières.
🎙“ Pour justement éviter de jeter des produits encore consommables quand beaucoup ont des difficultés à acheter des fruits et des légumes.” Responsable de rayon – supermarché de proximité
🎙“ Permettre de quand même vendre certains produits à un prix plus bas afin de rembourser les matières premières.” Boulangerie patisserie indépendante artisan chef-e d’entreprise
🎙“ Coût de revient des matières premières, gâchis et faim dans le monde… beaucoup de monde ne mange pas à sa faim.” Boulangerie patisserie indépendante artisan chef-e d’entreprise
🎙 » Limiter le gaspillage est une obligation légale pour un commerce alimentaire, et pour limiter cet impact je gère au plus juste mes achats, mes stocks, je n’attends pas le dernier moment pour agir.” Artisan, chef d’entreprise – Primeur Bio ayant mis des actions anti-gaspillage

*Étude Phenix et Episto menée en mars 2022 rassemblant 215 répondants de 18 ans et + en France. (Boulangeries/primeurs/boucheries/magasins de proximité) Collecte sur les réseaux sociaux par social sampling au sein de questionnaires conversationnels.